Renoncer à soi même. Le secret de la victoire
La première chose à faire, si je ne l’ai pas déjà faite, c’est de donner ma vie au Seigneur. Jésus me dit comment je dois faire:
Puis il dit à tous : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. (Luc: 9.23)
=> Jésus parle à tous. Peu importe mes antécédents religieux. Peu importe mon éducation. Peu importe ma race, ma couleur de peau. Peu importe mon caractère, ma personnalité. Peu importe si j'ai beaucoup ou peu de volonté. Jésus s'adresse à tous.
=> Dieu est un bon Père. S’il me donne un commandement, je peux y obéir. Mon Père céleste ne peut me donner des charges au-delà de mes forces. Ainsi je peux obéir, si je le veux.
Si je n’obéis pas au Seigneur, c’est que je ne le veux pas. Je suis pleinement responsable.
Si je n’obéis pas au Seigneur, c’est que je ne le veux pas. Je suis pleinement responsable.
=> Ce que Jésus me demande c'est que je renonce à moi-même.
Renoncer à moi-même implique que je fasse plier ma volonté devant celle du Seigneur. Jésus est passé par ce chemin-là, quand à Gethsémané il dit : «Père que ma volonté ne se fasse pas mais la tienne.»
Voici un exemple trouvé dans le livre « Charles Sudd champion de Dieu »
"Un homme avait hébergé le célèbre missionnaire Charles Studd. Au petit déjeuner voici l‘échange qui eut lieu :Ainsi, je suis amené à faire une semblable démarche. Je dois lui abandonner toute ma volonté. C’est là le secret d'une vie victorieuse. Et comme le Seigneur a nettoyé le casier secret du cœur de cet homme, Dieu nettoiera totalement mon cœur. Si je ne lui donne pas tout, il ne pourra rien faire.
- J’ai vu que vous vous êtes levé de très bonne heure. Qu’avez-vous fait ce matin monsieur Studd ?
- Vous savez ce que dit le Seigneur : « Si quelqu’un m’aime, qu’il garde mes commandements ». C’est pourquoi j’étais en train de faire la révision de tous les commandements que je pouvais trouver et que le Seigneur a donnés, et je faisais une marque en regard de tous ceux que j’avais observés. Car si vous saviez comme je l’aime !
- Comment pourrais-je bien faire pour devenir comme vous ?
- Vous êtes-vous jamais donné à Christ, afin que Christ vous remplisse ?
- Certes, répondis-je, c’est bien ce que je fais d’une manière générale, mais je ne me rappelle pas le lui avoir jamais demandé d’une manière précise.
- Vous devriez le faire pour de bon, me dit-il.
Le soir de ce jour-là, je me mis donc à genoux, persuadé qu’il n’y aurait rien de plus facile que de me donner à Christ. Je lui donnai un anneau de fer, l’anneau de fer de ma volonté, celui auquel étaient suspendues toutes les clés de ma vie. Je les lui remis toutes, exceptée une petite que j’avais conservée.
Sont-elles toutes là me demanda le Maître.
- Toutes sauf une, répondis-je, celle d’un tout petit coin de mon cœur, dont je dois garder le contrôle. Mais il me dit :
- Si tu ne me fais pas confiance pour tout, c’est comme si tu ne me faisais pas confiance du tout !
J’essayai de marchander :
- Seigneur, je te serai tellement consacré pour tout le reste ! Mais je ne peux pas vivre si je n’ai plus le contenu de ce casier !
Je crois bien que ma vie tout entière était à ce moment-là comme en suspens, dans la balance, et que si j’avais refusé cette clé et manqué de confiance en Christ, jamais il ne m’aurait confié le ministère de sa parole bénie. J’eus à ce moment l’impression qu’il s’éloignait, et je le rappelai, disant :
- Seigneur, non je ne veux pas ! Mais tu peux me rendre consentant, et ça, je te le demande !
Ce fut comme s’il venait tout près, me prenait la clé de la main, puis allait tout droit au casier secret.
Je savais bien ce qu’il allait y trouver, et il le savait aussi. Moins d’une semaine après, il l’avait entièrement nettoyé. Mais ce fut pour le remplir de quelque chose de tellement meilleur !
Oh quel insensé n’avais-je pas été ! C’était pour me donner des pierres précieuses qu’il avait voulu me débarrasser des fausses. En fait, il enleva exactement la chose qui rongeait ma vie, et il se donna lui-même en échange.
La deuxième chose: Après lui avoir donné ma vie, je dois entretenir une relation d’amour avec le Seigneur (par la prière, la connaissance de sa Parole et la communion fraternelle). Dans la parole qui suit, Jésus me montre combien la prière et la méditation sont importantes pour vaincre la tentation :
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. (Marc: 14/38)
Je prie pour que vous ne soyez inquiet que de déplaire au Seigneur.
Que Dieu vous bénisse et vous donne la victoire.
Que Dieu vous bénisse et vous donne la victoire.